30 mars : Nouvel article sur les visières de protection faciale
Les masques jetables peuvent être utilisés pendant quelques heures avant d’être jetés. Mais certains masques jetables de qualité sont réutilisables plusieurs fois (plus d’une journée de travail).
Chaîne YouTube d’un fabricant de masques jetables. Plus de 20 vidéos montrent la fabrication et la pose d’une valve sur un masque demi-coque, les différents type d’élastiques de fixation, et touts les pièces détachées entrant dans la fabrication des masques jetables (y compris chirurgicaux).
Masque chirurgical
Les masques chirurgicaux jetables sont composés d’une bande de tissu plissé (3 fois) avec des lanières de fixation.. Certains masques sont stériles, d’autres non stériles. Leur taille est d’environ 10 cm par 17 cm. Les dentistes et les infirmières en portent souvent, il est obligatoire dans l’industrie alimentaire. Ils sont prévus pour éviter de contaminer son entourage, pas pour protéger des virus en suspension dans l’air. Article Wikipedia (en anglais). Les masques de type 2R sont renforcés contre les projections extérieures.
Le masque chirurgical couvre la bouche, le nez et le menton, et se fixe avec des lanières ou des élastiques. La face externe est de couleur bleue (parfois rose ou autre blanche). La face interne est blanche. Il est muni (en haut) d’une barrette nasale (en plastique ou en aluminium) pour être ajusté à la forme du nez, de façon à améliorer l’étanchéité, ce qui évite normalement la formation de buée sur les lunettes.
Les masques les plus courants ont 3 plis (3 épaisseurs) de polypropylène (non tissé) de 22g/m2. Ils sont sans latex pour ne pas provoquer de réactions allergiques. Certains masques à 4 couches incluent une deuxième épaisseur de textile non tissé ou une épaisseur de charbons actifs pour absorber (partiellement ?) les gaz nocifs.
Tous les composants pour fabriquer ce type de masque sont en vente sur le site 95mask.com. On peut donc fabriquer toutes sortes de masques de diverses qualités en combinant les filtres, le nombre de couches, la qualité des élastiques, le type de fixation et la matière de la barrette nasale.
Le fabricant chinois MM Tech montre en détails les 3 couches qui composent un masque chirurgical de 175 mm de largeur environ :
- Une couche de textile non tissé blanc ou teinté en bleu (bleu= face externe du masque), d’une densité de 18 à 25 g/m2.
- 1 ou 2 couche(s) de matériau filtrant de densité 25 g/m2, de qualité de filtration FFP1, FFP2, FFP3, N95 ou N99. Pour filtrer les gaz et la pollution, on peut insérer une couche de charbons actifs.
- Une couche de textile blanc non tissé d’une densité de 18 à 25 g/m2
La bande déformable incluse, qui prend la forme du nez, est en plastique ou en aluminium (3 mm de large, épaisseur 0,4 à 0,6 mm).
La bande élastique de fixation est soit d’un modèle rond (2,5 à 2,8 mm de diamètre), soit plate (3,5 à 4 mm de large) pour les masques fixés par 2 boucles passant autour du cou. Une bande de 7 mm est aussi disponible pour fabriquer des masques à 2 boucles entourant les oreilles.
Démonstrations de fonctionnement de machines à fabriquer les masques (il ne s’agit pas de la chaîne de production réelle) :
Usines de production des masques (salles très propres, pas comme dans l’usine de fabrication des machines) :
Masque bec de canard
Comment mettre en place efficacement un masque bec de canard ? Cette vidéo explique clairement la manipulation du masque type canard, de classe FFP2. Il en faut pas toucher le masque en papier avec les doigt. On doit installer et retirer le masque en ne manipulant que les élastiques pour ne pas être en contact avec les éventuels virus. Avant et après la manipulation du masque, il faut se laver soigneusement les mains.
Démos du constructeur de machines de fabrication de masques (pas chaîne de production) :
Les demi-masques (coques) qui recouvrent la bouche, le nez et le menton
Demi-masque de protection respiratoire simple (en forme de coque) avec brides de fixation (ou élastiques).
Tuto montrant la différence de protection entre un masque chirurgical et un masque demi-coque (« respirator »).
Pour assurer une bonne étanchéité du demi-masque, il faut ajuster le pince-nez (barrette métallique) à la forme de votre nez. Cette précaution améliore l’efficacité et diminue la condensation sur les verres de lunettes.
L’air expiré repasse par le masque pour aller vers l’extérieur, ce qui diminue sa durée efficace d’utilisation.
Fabrication des masques demi-coque N95 (démo dans l’usine du fabricant de machine).
La soupape facilite l’expiration de l’air humide et évite de le faire repasser dans le matériau filtrant. Il faut ajuster le pince-nez métallique à la forme de votre visage pour assurer une bonne étanchéité.
Les porteurs de lunettes pourront être gênés par la condensation sur les verres froids. Il existe des produits anti-buée utilisés pour les lunettes de natation (anti-fog solution), et certaines personnes utilisent du savon, du shampooing, du liquide à vaisselle, du dentifrice ou un demi oignon. N’improvisez pas au dernier moment, faites des tests car ce produit est à proximité des yeux et peut causer des irritations.
Les masques de type « D » ont subi un test d’obstruction avec de la poussière de dolomie. Pour plus de détails, voir la page sur les Normes.
Ces masques sont plus coûteux, mais ils peuvent se porter longtemps si l’on change régulièrement la (ou les) cartouche(s).
La cartouche filtrante est adaptée à l’usage professionnel : filtration de poussières, des brouillards d’huile, de gaz, de vapeurs organiques, de dioxyde de soufre, de vapeur de mercure, d’iode radioactif, de particules… A chaque risque correspond un code de couleur.
Le ministère du Travail a publié une page sur tous les types de filtres utilisés par les professionnels.
Les militaires utilisent des filtres contre les gaz de combat (armes chimiques et biologiques), les virus, les bactéries, les toxines, les spores et contre les poussières radioactives. Il s’agit d’une protection NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique).
On pourrait penser qu’un masque filtrant est fait pour se protéger, mais en France, ce type de masque est considéré comme arme de troisième catégorie (même sans cartouches, même avec des cartouches périmées !).
Il est malgré tout autorisé de collectionner un masque de collection d’avant 1946.